La réglementation exige qu’un bâtiment soit sécurisé contre l’incendie. Cette règle vise en premier lieu à éviter des victimes. Les personnes présentes dans le bâtiment doivent avoir le temps de s’en échapper. Bien entendu, pendant ce délai, la construction ou la partie de construction concernée ne peut pas s’effondrer et l’ossature métallique doit donc continuer à remplir sa fonction porteuse. Comme l’acier se déforme rapidement sous charge thermique, le respect de cette exigence nécessite bien souvent une protection incendie additionnelle.
La deuxième étape prévue par la réglementation consiste à empêcher le feu de se propager : c’est pour cela que l’on divise entre autres un bâtiment en compartiments coupe-feu. Les cloisons séparant ceux-ci sont soumises à des exigences en matière de résistance au feu (par exemple 30, 60, 90 ou 120 minutes). Durant le temps correspondant, la structure du compartiment doit rester intacte.
Les exigences sont transposées dans les critères R, E et I : les critères E (étanchéité au feu) et I (isolation thermique) s’appliquent à des éléments séparatifs non porteurs.