Quand la conductivité thermique n'est pas suffisante

La performance thermique de l'isolation d'un bâtiment ne doit pas être jugée uniquement sur la conductivité thermique

 

Dans le secteur du bâtiment, la caractéristique principale de la performance thermique est la conductivité thermique - aussi appelée « lambda » (λ) - et est exprimée en [W/m.K]. Elle exprime la quantité d’énergie (en Watts) capable de traverser 1 mètre d’épaisseur d’un matériau lorsque la différence de température entre les deux faces de ce dernier est de 1°C. Plus faible est cette valeur, meilleure est le niveau d’isolation thermique.

Cependant, la performance thermique de l’isolation d’un bâtiment ne doit pas être jugée uniquement sur cette caractéristique mais d’autres aspects doivent être pris en considération.

Les propriétés thermiques déclarées

Tous les produits d’isolation traditionnels des bâtiments doivent être certifiés CE, ce qui signifie qu’une conductivité thermique doit être précisé sur le label tout comme sur la fiche technique. Il en est de la responsabilité du fabricant de déclarer cette valeur qui est évaluée à travers des mesures dans des conditions de référence. A titre d’exemple, la température moyenne de référence du produit doit être de 10°C.

La “juste” performance d’une paroi : la Valeur Up

Même si la conductivité reste une caractéristique essentielle, il faut toujours garder à l’esprit qu’elle ne définit que la performance intrinsèque d’un matériau utilisé.

Afin d’évaluer la performance thermique réelle de l’enveloppe, la conductivité thermique est utilisée dans le calcul de la valeur Up. Cette dernière quantifie la performance thermique complète des différentes couches d’un mur, d’un toit ou d’un plancher en y incluant les déperditions supplémentaires apportées par les ponts thermiques intégrés (comme par exemple les éléments de fixations).

La valeur Up est exprimée en [W/m².K]. Elle représente les transferts de chaleur en Watts ayant lieu au travers d’un 1 m² de paroi considérée, lorsque celle-ci est soumise à une différence de température d’1°C entre ses deux faces. C’est cette valeur qui permet au thermicien de définir les déperditions thermiques maximales de l’enveloppe du bâtiment pour dimensionner les équipements de chauffages et de refroidissement ainsi que les différents émetteurs présents dans chaque pièces (exemple : radiateur ou plancher chauffant).

De plus, d’autres propriétés de l’isolation thermique peuvent avoir un impact sur la performance de cette dernière suivant les applications ou la nature des matériaux utilisés.

La convection et création d’espaces

Dans les projets de construction, comme de rénovation, les surfaces ne sont pas parfaitement plates et les différents éléments ne sont pas alignés à la perfection. Pour certaines applications, il est nécessaire que le produit isolant soit suffisamment flexible afin d’épouser les différentes imperfections de la construction. Si ce n’est pas le cas, des déperditions thermiques additionnelles dues notamment à la convection (transfert de chaleur induit par le mouvement de l’air) peuvent apparaitre dans ces espaces.

La laine de roche ROCKWOOL a l’avantage de ne pas créer d’espaces entre les panneaux d’isolation grâce à sa nature flexible mais aussi à sa stabilité dimensionnelle. En effet, cette dernière permet d’éviter le mouvement des panneaux isolants et la création d’espaces pour les applications soumises à de fortes variations de températures (comme par exemple, l’isolation extérieure sous enduit ou l’isolation de toiture-terrasse). 

Masse thermique

La densité élevée des produits ROCKWOOL permet d’apporter de la masse thermique aux bâtiments à structures légères. Ils permettent ainsi de contribuer à augmenter le confort et à diminuer les consommations énergétiques en réduisant les variations de températures.

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