L’usine génèrera plusieurs types d’émissions : dioxyde d’azote (NOx), particules fines PM10, dioxyde de soufre (SO2), phénol (traces), formaldéhyde (traces), ammoniac, dioxyde de carbone (CO2), vapeur d’eau, composés organiques volatils (COV), autres traces (acide chlorhydrique (HCl), métaux lourds). Plusieurs technologies seront mises en œuvre pour traiter ces émissions avant rejets : filtres, brûleurs au gaz naturel, etc.
L’étude d’impact réalisée montre, à partir d’hypothèses très prudentes, que les niveaux d’émissions seront très inférieurs aux valeurs limites. Comme le démontre notre expérience de 40 ans à Saint-Éloy-les-Mines, nous pouvons affirmer que les valeurs moyennes réelles d’émissions annuelles seront largement inférieures aux valeurs maximisées utilisées pour l’étude d’impact (2,5 fois plus faibles en moyenne).
Ainsi, les niveaux d’émissions de formaldéhyde à Courmelles, maximisés à 0,022 µg/m3 dans notre permis, sont environ 450 fois inférieurs à la valeur guide en intérieur et 5 600 fois inférieurs au seuil limite de santé. La modélisation des niveaux d’émissions d’ammoniac permet d’affirmer que l’impact réel attendu des émissions au plus proche de l'usine sera 2 500 fois inférieur à la valeur toxicologique de référence.